#e-actus - le 08/07/2021

4 ERREURS À ÉVITER DANS SA COMMUNICATION D’AVOCAT

Erreur n°1 : Communiquer avec une adresse orange ou Gmail.

Comme près d’un avocat sur deux vous n’avez pas d’adresse email au nom de votre cabinet ?

Certes ces adresses gratuites grand public sont très pratiques à titre personnel ; cependant interrogez vous sur l’image que cela renvoie à vos prospects et clients, à la fois en terme de professionnalisme mais aussi de sécurité informatique et protection des données.

Sachez que pour un coût modique vous pourrez avoir plusieurs adresses au nom de votre cabinet, par exemple prénom+nom chez votrecabinet.fr ou contact chez votrecabinet.com.

A titre d’illustration un nom de domaine .fr ou .com coûte en moyenne moins de 10 euros HT par an.

Il est aussi possible d’utiliser les adresses emails proposées par le Conseil National des Barreaux.

N’hésitez donc plus, si vous voulez donner une image professionnelle, ayez une adresse professionnelle


Erreur n°2 : Ne pas avoir de site internet.

Pour décrocher des missions avec des nouveaux contacts il faut obtenir des rendez-vous (qu’ils soient physiques ou virtuels), et donc il faut notamment communiquer.

Vous n’avez pas (encore) de site internet ?

Pourtant un site internet vous permettra de présenter une image professionnelle et dynamique de votre cabinet, c’est un axe important de notoriété !

Que votre site soit un moyen de décrocher des missions directement, ou que cela soit un moyen de réassurance, sachez que 80 % des prospects cherchent sur internet avant un premier rendez-vous avec un avocat : un site internet est aujourd’hui indispensable.

Par ailleurs bonne nouvelle : Avoir un nom de domaine, comme évoqué dans le point précédent, permet certes d’avoir une adresse email mais également un site internet !

Certes il faudra ajouter quelques briques (un hébergement, un CMS…) mais sachez qu’on peut avoir un site internet à compter de 40 euros par an si on le fait soi-même.


Erreur n°3 : Parler comme un juriste…à un juriste.

Faites en sorte d’être compris par vos prospects et clients ! Cela peut sembler évident, et pourtant…

Pour cela veillez notamment :

- à être intelligible : pas trop de jargon, vulgarisez si nécessaire ;

- à expliquer les éventuelles notions juridiques ;

- à être lisible : phrases courtes…

Par exemple, est-ce que votre interlocuteur cherche un avocat en droit de la famille (pour les avertis) ou un avocat qui permet de divorcer ?

Astuce : Vous voulez tester vos communications ? Faites lire à un non juriste (famille, ami…) et demandez lui ce qu’il a compris.


Erreur n°4 : ne parler que de vous.

Ce qui intéresse votre prospect ? Ce que vous pourrez lui apporter, votre valeur ajoutée !

La question à vous poser est donc : de quoi mon prospect ou client a-t-il besoin ?

Vous êtes avocat, donc il est probable que votre prospect parte du principe que vous êtes compétent en droit, il n’est donc peut être pas utile d’évoquer longuement vos diplômes universitaires.

Par contre de savoir que vous avez déjà mené une action proche de celle qu’il envisage de vous confier aura peut-être un intérêt pour lui (sans révéler le nom du client bien entendu).

Bref, quelle est la valeur ajoutée que vous pouvez lui apporter ? Quelle est votre méthode ? Voilà autant de questions qu’il conviendra de vous poser et mettre en avant dans votre communication !

Exercice intéressant : regardez vos supports de communication (site internet…) et regardez quand vous parlez de vous/quand vous parlez de ce que vous pouvez apporter à vos cibles, alors ça donne quoi ?

Ces quelques pistes sont finalement assez simples à mettre en œuvre, alors n’hésitez plus et passez à l’action !



Source : Anne-Hélène Hamonic, fondatrice de FACILAW pour village-justice.com